Le Mémorandum n’est pas le fruit du hasard --  


Étude  et Motifs de la souscription de la Grèce au régime du Mémorandum : comment, quand et qui a prémédité ce crime et qu’en ont gagné ses auteurs.


DISCOURS D’ION KONSTANTINOU, Konstantinou @Vrettas Cabinet d'avocats
18, rue Dimitressa, Athènes, tél. : 210-61234444, 6977190292


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Depuis 2010, le pays a perdu sa Souveraineté étatique de facto par le transfert des pouvoirs Législatif et Exécutif à une formation indéfinie, tantôt appelée la « Troika » et tantôt les « Institutions », composée de représentants du FMI, de la BCE et de la Commission Européenne, dépourvue de la légitimité nécessaire. Cette situation de déchéance du pays au Mémorandum n'est pas conforme au droit grec, car le processus de ratification de l'accord initial n'a pas été respecté, entraînant la nullité totale des dispositions d'application supplémentaires, même si les gouvernements postérieurs ont donné leur consentement tacite.
La souscription du pays au régime du « Mémorandum », a entraîné, contrairement aux garanties des « Institutions », la paupérisation absolue du pays, la destruction de toute base de production qui aurait pu stimuler la reprise de l’économie grecque et la perte de confiance du grec moyen envers le système financier du pays, comme en témoignent l'accumulation massive d'argent en liquide en dehors du système bancaire ou les transferts de fonds des ploutocrates à l’étranger, vers des « havres de sécurité ».
Au même instant, il y a eu ceux qui se sont enrichis et qui poursuivent leur enrichissement dans le tourbillon du Mémorandum : les principaux bénéficiaires du Mémorandum sont ceux qui l’ont provoqué, qui ne sont autres que les propriétaires de la Banque de Grèce et ceux qui leur ont porté main forte.
Pendant que le tissu social de notre pays se détruit, que les meilleurs esprits du pays et les travailleurs dans leur âge le plus productif sont forcés à l’émigration, les auteurs du crime contre le pays ont à peine le temps d’encaisser leurs superbénéfices obtenus illégalement et leurs complices sur place (les Médias, les Entrepreneurs d’envergure nationale, les Banquiers vénaux) pointent un doigt menaçant sur ceux qui réagissent contre le vol de la richesse de la Nation et présagent la catastrophe nationale si, en tant qu’État, nous ne collaborons pas avec eux dans la fraude qu’ils perpétuent.
Jusque dans la bonne seconde moitié de la décennie 2000-2010, la Grèce était considérée comme un modèle de finances publiques avec un passif de prêt bien inférieur aux autres pays plus robustes, avec un indice de dette privée en pourcentage de PIB minime (-50%) et avant tout, un taux de croissance très élevé qui a atteignait 5%. Dans cette conjoncture économique, personne n’aurait pu imaginer ce qui allait arriver au Pays, par rapport à ses Obligations Financières Internationales.
Une obligation est une promesse de payer un montant spécifique dans un délai donné au titulaire (porteur) de l’obligation. Le paiement peut être effectué intégralement à échéance, ou alors des intérêts supplémentaires (coupons) sont dus à des intervalles réguliers par une institution (le dépositaire) au porteur. Les obligations peuvent porter un taux d’intérêt fixe (rarement de nous jours), par année, un taux d’intérêt variable en fonction de l’évolution d’un indice (en hausse ou en baisse), appelé « taux flottant simple », ou encore intégrer une formule de calcul sur la base du parcours parallèle de deux ou plusieurs indices (obligations « structurées »). Les obligations existent également dans le secteur privé, émises habituellement par des grandes entreprises, mais elles sont généralement émises par des États pour répondre à leurs flux de trésorerie et présentent diverses échéances (allant du court terme, jusqu’à un mois, au long terme de plusieurs décennies).
La solvabilité d'un pays se traduit DIRECTEMENT aux prix de ses Obligations sur le marché international. Un pays en mauvaise situation économique a une très faible valeur d’obligations à partir de leur premier jour d’émission, ce qui signifie que leurs titulaires ne croient pas vraiment qu’elles seront payées à leur échéance et ils sont donc prêts à les vendre à un prix faible par rapport à leur valeur nominale. En revanche, les taux d’intérêts des obligations de pays ayant une faible solvabilité sont très élevés, car selon la logique du marché, celui qui investit en elles, en raison du risque très élevé de perte de son capital, prévoit des rendements très élevés.
Cependant, le marché fonctionne très souvent sur la base de rumeurs, de nouvelles fabriquées et il est surtout manipulé par les trompeurs peu scrupuleux du système financier, les banques d'investissement internationales, comme en témoigne la manipulation du taux interbancaire Libor par JPMorgan, entre autres, mais aussi les autres escroqueries financières qui ont donné lieu à l'imposition de lourdes amendes à ces banques par les autorités de contrôle compétentes (SEC-FED)
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A) Un jeu prémédité au détriment de la valeur et du rendement des obligations grecques
Comme à l'étranger, les banques d'investissement internationales manipulent souvent les prix des produits financiers par des moyens illégaux, pour leur enrichissement illicite, ou l'enrichissement illicite des « investisseurs » à qui ils vendent cher les informations pertinentes.
Nous avons dans notre pays un statut juridique particulier, selon lequel la Banque Centrale du pays (mieux dit, une de nos Banques Centrales prévues par la loi, sachant que « l’avantage de seigneuriage », même inactif, est détenu par la Banque de Grèce, dont les actions sont placées sous contrôle étatique potentiel, même si aujourd’hui encore, et arès la prise en charge du Gouvernement par SYRIZA, elle ne l’exerce pas), la Banque de Grèce est contrôlée depuis les années 1950 par une des plus grandes banques d'investissement, Goldman Sachs, qui, en tant qu’actionnaire principal définit son trajet et ses choix stratégiques. Il est primordial de savoir que l’État grec a non seulement confié à la Banque de Grèce le privilège de seigneuriage en parallèle avec la BCE, mais aussi le droit exclusif de contrôler le secteur financier dans son ensemble, à la fois par la surveillance prudentielle des transactions et des procédures bancaires et par le mécanismes de contrôle et d'exécution de sanctions sur toutes les opérations et transactions bancaires.
Cela signifie donc que la Banque de Grèce demeure tout à fait incontrôlée dans sa propre activité car il n'y a aucune disposition prévoyant des sanctions à son encontre, en cas de comportement contrevenant, sachant qu’en effet, elle dispose de la double qualité de Contrôleur et de potentiellement contrôlable. En outre, c’est aberrant de s’attendre à ce que la Banque de Grèce se retourne contre sa société mère, Goldman Sachs...
La Banque de Grèce, qui cultive son profil artificiel de Banque Publique et non Privée, a été complice en 2007 au jeu au détriment du prix des Obligations de l’État grec, apportant par là même des bénéfices exorbitants dans les Marchés Financiers Internationaux à Goldman Sachs, qui avait parié que la valeur des Obligations de l’État grec allait s’effondrer. Cette pratique financière se basait sur un plan stratégique prémédité bien en avance, selon lequel elle-même, détenant des informations confidentielles, parierait contre les prix des Obligations et par la suite, elle provoquerait la chute brute de la valeur des Obligations et donc la destruction de la crédibilité de notre pays sur les marchés financiers internationaux.
Mais avant d'analyser le résultat, nous devons identifier l'approche orchestrée par Goldman Sachs et ses complices locaux qui a entraîné la destruction du pays et sa déchéance au régime du Mémorandum.
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Β) Selon une opinion scientifique, la « condition » de notre entrée à l’UEM était d’accepter d’octroyer les réserves monétaires de nos institutions d’assurance à Goldman Sachs en tant que fonds de roulement
Lors de notre entrée dans l'UEM, les Fonds de pension, en dépit de la stagnation des décennies précédentes en ce qui concerne la gestion de leurs actifs, disposaient de fonds énormes de trésorerie déposés dans des comptes spéciaux de la Banque de Grèce, qui les gérait à grand profit. Pour les banques « d'investissement » qui gèrent ces fonds de tiers sans prendre aucun risque en cas de perte du capital investi, la situation était prometteuse de gros bénéfices pour les institutions et d'énormes récompenses personnelles pour leurs cadres. {Le Ministère du Travail, à partir des données annuelles des Directeurs Généraux des Fonds de Pension (Principaux et Auxiliaires), préparait les états financiers annuels, avec les réserves de trésorerie, les valeurs mobilières, les Titres de l’État grec et tous les actifs détenus par les fonds selon un inventaire (immeubles, meubles, etc.)}
La banque d'investissement Goldman Sachs, qui est également un actionnaire important de la Banque de Grèce, a été engagée par contrat (gouvernement Simitis) en 1999, pour rédiger le cadre factuel et législatif pour modifier le marché des Obligations de l’État grec, afin de l’harmoniser avec celui de l'Union européenne, comme action préalable à l'adhésion de la Grèce à l'UEM. Par la suite, elle a vendu à plusieurs occasions à l’État grec des produits financiers qui ont aidé les Gouvernements grecs d’alors à « dissimuler » une partie de la dette publique qui augmentait progressivement. Le plus connu de tous était le SWAP de devises de 2 milliards en ‘99, mais il y en a eu d'autres, tout aussi lourds. Permettez-moi de souligner que pour chaque clôture de l'exercice, cette Banque, ainsi que d’autres (JP Morgan), prêtaient pour quelques heures de l'argent comptable aux Gouvernements européens afin de faire apparaitre fictivement une dette moins élevée...
En connaissant la situation du marché des obligations du Gouvernement grec et en contrôlant leurs changement de prix, par sa position de plus fort parmi les 22 « négociateurs principaux » à qui l’État grec pouvait emprunter en exclusivité, le coup suivant de Goldman Sachs était d’exiger de déconnecter la capacité de conclure des contrats d'assurance d'obligations de leur porteur et de transformer cet « outil », d’un outil de garantie pour le porteur de l’obligation, vu que ce dernier serait payé à son échéance, à un outil de spéculation. (les CDS -Carte Default Swaps) Elle a réussi à la fin de 2004. {la loi pour la « conversion »  du marché des Obligations de l’État grec proposée par Goldman Sachs au Gouvernement de l’époque prévoyait que chaque Gouvernement pourrait emprunter uniquement des 22 Banques énumérées par la Loi et de personne d’autre, ni même d’un État Étranger ou d’un Organisme International autre que le FMI}
Goldman Sachs, sachant très bien quelle était la véritable situation du marché grec, s’est rendue compte en 2004-5 qu’elle aurait de très grands bénéfices si elle « shortait » le marché des Obligations de l’État grec, c’est à dire, si elle pariait que dans un proche avenir ces Obligations s'effondreraient et que respectivement leurs taux d’intérêt (spread = différence de taux d'intérêt de base) seraient catapultés, en rendant leur remboursement extrêmement onéreux. Et c’est bien ce qu’elle a fait sur le marché des dérivés de Londres au cours des années 2005-2006 tranquillement et en petites quantités à la fois, afin de ne pas être suspectée et suivie par d'autres.

C) En février 2007, lorsqu’elle avait investi l’argent qu’elle prévoyait pour cette action, elle a provoqué elle-même le choc sur les prix des Obligations grecques.
Elle disposait alors des moyens suivants (outre sa filiale, la Banque de Grèce) :
a) le Groupe Médiatique Lambrakis  qu’elle contrôlait, par participation directe et à travers d’autre Banques en Grèce qu’elle contrôle (surtout Elpha, Eurobank) à l’introduction du Groupe en Bourse et lors des augmentations de capital social postérieurement. Le Groupe Lambrakis a été celui qui a commencé en février 2007, les publications pyrrhiques concernant les « obligations bleues cachées », les « chemins souterrains », ciblant parmi les 29 obligations émises, les deux seules qui n’avaient pas été émises par les banques collaborant avec Goldman Sachs.
b) le président de Commission des valeurs mobilières M. Pilavios, qui, venant de la Banque Alpha et qui y est d’ailleurs retourné, avait le but évident de maintenir le monopole de Goldman Sachs dans le marché lucratif des Obligations.
 c) le PASOK, et en particulier V. Papandreou, dont le bureau était utilisé par Goldman Sachs pour diffuser tous les éléments de désinformation qui ont ruiné les valeurs des Obligations grecques. Le PASOK, guidé par Papaspyrou du syndicat des Fonctionnaires ADEDY et V. Papandreou, mais aussi par Karchimakis, a vu dans ce cas l’« occasion parfaite » de frapper Karamanlis (surtout après avoir découvert que le fils d’un Secrétaire Général de la Nouvelle Démocratie pendant plusieurs années, A. Simaioforidis, était le président d’un Fonds qui avait racheté une obligation structurée de J.P. Morgan) et de gagner les élections en automne 2007, ce qu’il n’a finalement pas réussi.
Nous pouvons en conclure que même si les données macroéconomiques ne soutenaient pas ce résultat, à la suite de publications quotidiennes par Psycharis et son équipe, les prix des Obligations grecques ont commencé à baisser et les taux d'intérêt à augmenter, entraînant une augmentation dramatique et injustifiée de la Dette Publique, par rapport au taux d’endettement en pourcentage de PIB, en comparaison avec d’autres pays qui ont également souscrit des Mémoranda.
Mon estimation économique est qu’en l’absence d’une énorme augmentation des spreads, impulsée par le « bruit » généré en 2007, nous n’aurions pas entraîné l’Europe sur le chemin des Mémoranda et peut-être, nous serions en meilleure position que d'autres pays et nous ne serions pas devenus le premier Pays-cobaye pour Goldman Sachs...
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D) Qui sont les gagnants de l'affaire aujourd'hui ?
D1) Goldman Sachs est gagnante. Avec des bénéfices d’au moins 60 milliards €. Elle a été condamnée par la SEC (La Commission des Valeurs Mobilières aux États-Unis) pour avoir manipulé les prix des Obligations grecques, mais « bien sûr », personne en Grèce ne s’est intéressé, car ils sont tous « salariés » de cette banque, et parmi eux Nikos Karamouzis, cadre d’Eurobank, qui était le « porte-parole » des positions de Goldman Sachs en 2007 et aussi au départ, témoin à charge dans l’affaire des obligations structurées. En outre, par ce traitement de l’affaire, GS a clairement indiqué aux autres grandes banques d'investissement que la Grèce était « son » affaire et que toute autre personne essayait d’entrer sur ce marché finirait mal.
(SYRIZA a tenté de proposer M. Karamouzis comme candidat à la Banque de Grèce. Je note que le gouvernement grec a essentiellement adopté la décision des deux principaux actionnaires de la Banque de Grèce (Goldman Sachs & Rothchild), créant une possibilité de veto par accord informel. Karamouzis était le perroquet de GS et je suis convaincu que cette publication... du journal To Vima est conçue par Goldman Sachs elle-même pour nous piéger.) REMARQUE : Karamouzis a récemment été nommé Directeur Général d’Eurobank ...
Δ3) A. Samaras était gagnant à l’époque. A) Il a capitalisé l’intervention de membres de l’aile centriste de la Nouvelle Démocratie dans l’affaire et a utilisé la condamnation d’A. Simaioforidis comme un puissant levier de plus contre ses rivaux dans son propre parti, car il est évident que K. Karamanlis, ne voulait absolument pas s’immiscer dans des situations conflictuelles et de défense de ses positions ou « non-positions » politiques de l’époque. B) il s'est présenté à l’époque comme soi-disant « ami du peuple », par sa disposition « vindicative » contre « ceux qui ont volé l’argent des fonds », alors que l’affaire démontre tout le contraire
Qui sont les perdants ?
· Les fonds de pension, dont une énorme partie de richesse a été volée de leurs réserves accumulées jusqu’à la première moitié de la décennie 2000-2010. (ils avaient déjà perdu des capitaux lors de la crise opportuniste de la Bourse en 1999)
· Le Peuple grec, qui a été contraint de subir l’invasion des vautours internationaux et qui est appelé à payer le capital et les intérêts qu’il ne doit pas, puisque la chute spectaculaire de la valeur des obligations grecques et l’augmentation considérable des taux d'intérêt étaient le fruit d’actes prémédités et préconçus, avec la complicité des autorités de Contrôle nationales et de tous les autres acteurs susmentionnés.
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E) Actions proposées
La question des fonds de pension est toujours d’actualité, car elle concerne une part de citoyens en âge avancé qui présente souvent des phobies complexes, que les ploutocrates utilisent en leur faveur pour truquer les jeux avec des faux dilemmes (euro ou drachme, stabilité ou instabilité, accord ou « non-accord »). Cette tranche d’âge de la population étant d’ailleurs toujours en proie aux démagogues, il faudrait un traitement médiatique qui puisse donner de l’espoir à ces gens affligés, en combinaison avec des poursuites pénales et civiles contre les responsables nationaux et étrangers en vue de la récupération même partielle du patrimoine pillé des assurés.
· Cela exige/aident à viser :
La mise en évidence du fait que les Mémoranda ont été préconçus par les centres bancaires internationaux qui s’enrichissent au détriment des peuples de l'Europe, avec l'aide de leurs collaborateurs locaux.
La mise en évidence du degré de dépendance absolue du pays de l'impérialisme bancaire international et du rôle vénal de Goldman Sachs, de la Banque de Grèce et de l’Agence de gestion de la dette publique.
La mise en évidence de la quantité incroyable de profits excédentaires des Banques au détriment des peuples européens, en soulignant que les profits excessifs sont obtenus par des moyens illégaux et par la manipulation des peurs du peuple (2007-2012-2014).
La démonstration de la responsabilité et de la collusion des Pouvoirs médiatiques à l'accélération de l’instauration du Mémorandum.
Un coup franc contre le PASOK de l’époque pour son rôle dans la déstabilisation du climat contre les Obligations grecques et sa relation souterraine avec Goldman Sachs qui peut être démontrée par le fait que plusieurs de ses membres proviennent ou ont des relations de dépendance avec cette Banque.
La mise en évidence de la subordination de la « Justice Indépendante » au Grand Capital, qui « sacrifie » facilement ses petits membres afin de protéger les grands, ce qui est démontré par l’affaire des « obligation structurées », où uniquement les « petits poissons » ont fini par être condamnés et ce, avec sursis et de faibles garanties financières. (De cette affaire, avec des peines d’emprisonnement de plus de 40 ans, tous ont été libérés.)
· Cela sera réalisé de la manière suivante :
Α) Un renvoi en justice immédiat (et non « aux calendes grecques ») de l’affaire et une pression constante sur les Juges saisis de l’affaire, afin d’établir rapidement les actes d'accusation et commencer les auditions des accusés, nationaux et étrangers.
B) De la pression dans toutes les directions pour imposer de lourdes amendes administratives aux contrevenants en faveur du Trésor (c'est à dire des amendes de plusieurs milliards d’euros)
C) Des actions en justice des Fonds de pension contre ceux qui se sont enrichis sur leur dos, auprès des Tribunaux grecs, basées sur la poursuite pénale déjà entamée.
D) La divulgation et la communication avec le Peuple sur cette question, afin de savoir qui, comment et avec quels mécanismes il a été dérobé de son argent.
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